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Sécuriser vos fenêtres grâce au vitrage Securit

En France, on estime qu’un peu plus de 300 000 cambriolages sont réalisés chaque année. La notion de protection vise à satisfaire un besoin de sécurité ou à répondre à des normes et réglementations.

Il est coutume de différencier la protection des biens et la protection des personnes sachant que les deux se conjuguent le plus souvent. En matière de vitrage, que faut-il savoir ?

Qu’est-ce qu’un verre qui protège ?

Un vitrage qui protège les biens et/ou les personnes est appelé Sécurit. Ce sont des verres feuilletés de sécurité qui sont composés de deux ou plusieurs feuilles de verre assemblées par un ou plusieurs films de Butyral de Polyvinile (PVB) qui est un polymère de synthèse.

Suivant la composition, l’épaisseur, le nombre de chacun des verres ou films PVB, on obtient des verres feuilletés de caractéristiques différentes. De ces verres feuilletés dépendront la sécurité de vos fenêtres et donc de votre maison.

Que se passe-t’il en cas d’infraction ou d’accident sur vos fenêtres?

Lors d’un choc avec un corps étranger, les films PVB maintiennent le vitrage en place. Le verre se fendille mais ne se brise pas. L’étanchéité de la paroi est maintenue et le risque de coupure par éclat de verre est écarté.

Quelles sont les normes sur le vitrage des maisons?

La norme principale dans la vie courante en matière de classement de verres feuilletés est la norme EN 356. En effet, la norme EN12600 permet de classer les verres selon leur résistance et leur mode de casse mais ne requiert pas de performance. Les normes EN1063 et EN13542 concernant respectivement les tirs d’arme à feu et la résistance à la pression d’une explosion.

  • EN 356 : Elle définit 8 degré croissants de protection contre le vandalisme et l’infraction allant de P1A à P8B.

La lettre A correspond à l’essai de résistance à l’impact de billes d’acier (poids de 4,11 Kg) et le B à celui de coups de hache ou de masse.

Le classement des protections des vitrages Securit

Le classement P1A à P4A correspond à la protection contre le vandalisme et l’effraction. Il vise à assurer la protection d’un logement, de ses biens et de ses occupants. Le vitrage est dissuasif et laisse le temps de donner l’alerte. Il permet également de ne pas fermer ses volets lors d’un déplacement de courte durée>.

Le classement de P5A à P8B correspond à la protection renforcée contre le vandalisme et l’effraction. Il peut être utilisé pour une habitation mais également pour une bijouterie, une banque, des commerces de luxe. Selon le risque, les spécifications des compagnies d’assurance, le renforcement du vitrage sera adapté.

Par exemple, un vitrage classé P8B résiste à 12 coups de haches et 59 coups de masses.

Que faut-il retenir sur la sécurité de vos fenêtres?

  1.  Vous verrez souvent une dénomination type XX.Y. A chaque valeur de X correspond une épaisseur de verre. La valeur Y représentant le nombre de films PVB sachant que l’épaisseur nominale d’un film PVB est 0,38 mm.Exemple : Un verre feuilletée de 44.2 est composé de 2 vitrages de 4 mm et de deux couches de PVB soit 0,76 mm.Le vitrage 44.2 protège les biens. Il résiste  à la chute de 3 billes d’acier  d’une hauteur de 3m.
  2. Vous trouverez également la dénomination SP X avec X étant l’épaisseur nominale du vitrage. Le SP signifiant Stadip Protect correspondant à l’appellation de Saint-Gobain qui est le principal fournisseur de vitrage en France.Le plus courant étant le SP10 qui est équivalent au 44.6 soit 2 verres de 4 mm et 6 couches de PVB de 0,38 mm soit 2,28 mm de PVB.Le vitrage 44.6 ou SP10 protège contre le vandalisme et l’effraction. Il résiste à la chute de 9 billes d’acier  d’une hauteur de 9 m.
  3. La sécurité est un besoin élémentaire (au bas de la pyramide de Maslow) mais est également une perception. Vous pouvez également installer des volets roulants. Attention, il est inutile de cumuler volets roulants et vitrage sécurit pour se protéger.
  4. Demander à votre assureur, quels sont ses exigences.
  5.  La solidité du châssis comprenant le vitrage est aussi importante que la performance de ce dernier.
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Le vitrage acoutisque, ce qu’il faut savoir

Plus de 3 français sur 4 vivent en ville. Le bruit, nous y sommes habitués mais en même temps nous apprécions tous le calme.

Qu’est-ce que le bruit ?

C’est avant tout une perception. En effet, l’ouïe, via les tympans perçoit des ondes et des vibrations qui se propagent.

 Comment est-il mesuré ?

  • Par les décibels qui mesurent l’intensité du bruit, fort ou faible
  • Par la fréquence qui mesure la nature du bruit, grave ou aiguë

Dans le cas du vitrage de menuiserie, c’est essentiellement les décibels ou Db qui seront à prendre en compte.

Quelques exemples pour référence :

  • 30 Db = Une résidence à la campagne
  • 55 Db = Fenêtre sur rue calme
  • 70 Db = Fenêtre sur rue passante
  • 95 Db= Seuil de danger
  • 105 Db = Concert ou discothèque
  • 120 Db = Seuil de douleur
  • 140 Db = Un avion au décollage

L’isolation acoustique de vos menuiseries

Notre objectif va donc d’être d’identifier le point de départ en Db de l’environnement et de sélectionner le bon vitrage pour réduire les Db sachant que la perception de l’ouïe n’est pas linéaire.

En effet, une diminution d’1 Db n’est pas perceptible alors qu’une diminution de 3 Db est perceptible mais qu’une diminution notable est perçue à partir de 5 Db. Enfin, une diminution de 10 Db est perçue comme une division par deux du bruit environnant.

Comment m’y retrouver dans les vitrages ?

Il faut différencier les indicateurs de performance du vitrage :

  • Rw : Indique l’indice global d’affaiblissement acoustique
  • Ra : Indique l’indice d’affaiblissement acoustique pour les sources de bruits ayant peu de basses fréquences telles que les aéroports, trafic ferroviaire à grande vitesse, les écoles, les lieux de conversation)
  • Ra tr : Indique l’indice d’affaiblissement acoustique ayant beaucoup de basses fréquences (trafic urbain, concert, discothèque, trafic ferroviaire lent)

Ainsi, pour un vitrage acoustique, vous trouverez les performances suivantes : Rw : 36 Db ; Ra : 35Db, Ra tr : 31 Db) pour un double vitrage de 24 mm. Si vous comparez avec un double vitrage non acoustique, vous aurez Rw : 31 Db ; Ra : 30Db ; Ra tr : 27 Db.

Comment choisir son vitrage ?

  1. Bien diagnostiquer votre environnement sonore avant de remplacer vos menuiseries ou votre vitrage. Qu’est-ce qui vous gène le plus ? Les accélérations de voiture ? La voie ferrée ? Le bruit de fond de la circulation ? Basse fréquence ? Haute fréquence ?
  2. Quelle est votre cible ? Le calme de la campagne en ville ? Sinon vous ne pouvez plus lire ou dormir ? Ou bien juste un peu moins de bruit mais vous arrivez tout de même à en faire abstraction. Pensez à en parler entre vous car les perceptions du bruit ne sont pas les mêmes au sein d’un même foyer.
  3. Vous savez d’où vous partez, vous connaissez votre cible, il ne vous reste plus qu’à demander à votre installateur de vous fournir le bon vitrage avec la bonne performance. Exemple : Vous êtes dans une rue passante en ville et vous voulez un calme total, il vous faudra un vitrage avec un affaiblissement acoustique d’environ 40 Db. Pour vous aider, vous pouvez télécharger l’application glass dBstation sur Iphone ou Android.
  4. Garder à l’esprit que le bruit est une perception.

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Installateur de menuiserie, un métier à “haut risque”

Les installateurs de menuiseries extérieures ont parfois mauvaise presse. Sans leur trouver d’excuses, certaines informations permettront de mieux comprendre les enjeux de ce métier.

Il faut savoir que le métier d’installateur repose sur la rigueur et la prise en compte de détails. Ainsi le métrage, la couleur, le type de vitrage, le sens de l’ouverture etc… sont un ensemble d’éléments qui vont permettre de réaliser vos menuiseries. Par conséquent si une seule information est erronée, la menuiserie devra alors être intégralement refaite. Quelles sont les qualités d’un installateur ? Quelles sont les conséquences s’il y a une erreur ?

Le quotidien d’un installateur

Le détail, le détail, toujours le détail…. Voici comment l’on pourrait résumer le quotidien d’un installateur où l’erreur peut coûter cher. Du métrage à la pose d’une fenêtre tout doit être régler au millimètre près.

La prise de côte d’une menuiserie

L’abc est bien évidemment la prise de côte. Quelques centimètres trop petit ou trop grand et le menuisier repart avec sa menuiserie qu’il doit recommander. Connaissez-vous beaucoup de métiers où le centimètre peut coûter plusieurs centaines d’euros ?

Les détails pour la fabrication de la menuiserie

Le type de pose est un élément à prendre en compte : en applique, en rénovation sur dormant existant, en rénovation après dépose du dormant, en tunnel. Là aussi, l’erreur se paie chère.

Autre exemple de détail, quel est le sens d’ouverture de la fenêtre ? Vous vous trompez dans une salle de bain et la fenêtre rencontre la douche ou le robinet de l’évier, vous voila donc reparti avec votre menuiserie ou/et au minimum un client mécontent.

Il existe tout un tas de paramètres à prendre en compte(listing non exhaustif) :

  • Quelle grille d’aération ? Cela dépend de la VMC et pas dans toutes les pièces. Attention, la couleur doit être assortie au reste de la menuiserie.
  • A quelle hauteur se situe la poignée ? Cela dépend de l’allège.
  • Est-ce qu’il y a un volet roulant ? Quelle est la sortie de manœuvre ?

Comme vous pouvez le voir le métier d’installateur est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Mais si une erreur s’introduit dans le devis ou dans la prise d’informations, il peut y avoir différentes répercussions tant pour le client que pour l’installateur.

Quelles sont les conséquences de menuiserie présentant une erreur ?

Sur l’installateur, la conséquence est évidente : soit il doit commander de nouvelles menuiseries et se débarrasser des anciennes, soit il parvient à trouver un compromis avec le client s’il a réussi à minima à l’installer et que l’erreur n’est pas bloquante. Parfois, il réussit à l’installer au prix d’efforts considérables (comme lorsque le type de pose est mal estimé) en terme de temps et d’argent.

Sur le prix des menuiseries, qui est peut-être trouvé excessif, il faut comprendre que le coût d’une menuiserie extérieure comprend à la fois les aléas qui statistiquement ne manquent pas d’arrivés, mais également le SAV sur ces mêmes menuiseries d’une durée minimum de 10 ans.

Les conseils pour une bonne installation des menuiseries

  1. Relisez-bien le devis et la confirmation de commande et ce surtout si vous avez changé d’avis plusieurs fois. C’est souvent dans ces moments que les erreurs se glissent.
  2. Jouer la concurrence, oui, mais sans excès. Une fois que vous avez choisi votre société, dites-lui et mettez-vous autour de la table.
  3. Le moindre terme qui vous échappe doit vous être expliqué. C’est parfois du jargon de fabricant que l’installateur ne maîtrise pas lui-même.
  4. Assurez-vous que l’installateur a une décennale.
  5. Valider le capital social de la société. Le ticket d’entrée dans l’installation des menuiseries est relativement faible et trop d’entreprises se créent avec un capital social insuffisant. Ils prennent peu de risque car au final c’est vous qui les prenez.
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Comment choisir ses menuiseries ?

Le choix de ses menuiseries n’est pas chose facile lorsque nous sommes propriétaires, et que nous avons un projet de rénovation. Nous entendons de tout sur tous les sujets: fenêtre en bois ou fenêtre en PVC, portails en aluminium ou en bois? La rénovation ou la dépose totale ? Qu’est-ce que le dormant ? Qu’est-ce que les habillages ? A qui faire confiance ?
Pour s’y retrouver, il faut y aller étape par étape.

Etape 1 : Définissez votre besoin en menuiserie

Commencez par vous poser la question : Quel est mon besoin en menuiserie? Essayez d’y répondre et vous constaterez que ce n’est pas forcément chose aisée. Chacun souhaite la meilleure isolation thermique avec de belles menuiseries, à un prix compétitifs et un installateur sérieux, qui sera encore actifs dans 10 ans, si du SAV vient à se présenter.

Etape 2 : Soyez cohérent dans votre choix!

Le meilleur rapport qualité-prix en termes d’isolation est le PVC. Si vous aimez la couleur, n’hésitez-pas et optez pour l’aluminium. Enfin, si vous aimez le bois, le choix s’imposera par lui-même. Vous constaterez de par vous-même que vous n’aurez souvent pas à réfléchir bien longtemps. Après on va adapter ce choix au budget dont on dispose.

Etape 3 : Comment choisir l’installateur pour ses menuiseries?

En Gironde, on estime à 1200 le nombre de sociétés inscrites sous le code APE de l’installation de menuiseries… plus de 60 000 en France.

Le bouche à oreille est certainement la meilleure façon de fonctionner, comme dans un bon nombre de vos achats. Les produits proposés sont également une manière de vous faire un avis. Des sites peuvent vous orienter sur le choix de l’installateur, comme ceux de l’ADEME, de la FFB, ou encore certains conseils de fabricants peuvent également vous éclairer à ce sujet.

Dans tous les cas, si vous détectez la moindre incohérence dans le processus de conseils, ne vous lancez pas.
De même, pensez à demander à votre installateur de vous adresser sa garantie décennale menuiseries.
Enfin, il ne faut pas se le cacher, la qualité à un coût. Quelque soit le secteur si on souhaite de la performance, de la qualité, le prix sera plus élevé. Donc soyez vigilent, les menuiseries ont un coût. La menuiserie ultra-performante installée par un installateur compétent à un prix défiant toute concurrence n’existe pas.

Donc pour choisir ses menuiseries, réfléchissez à votre besoin, vos goûts, votre budget. Pour l’entreprise à qui vous ferez confiance, fiez-vous aux recommandations réalisées sur un installateur.